Le président François Hollande est attendu vendredi après-midi à Malte, où se tient un sommet du Commonwealth, pour rappeler la nécessité de parvenir à un "accord ambitieux" lors de la Conférence climat qui s'ouvre lundi à Paris.
Des pays restent "à convaincre". Le chef de l'Etat, qui a multiplié cette semaine les déplacements et rencontres diplomatiques pour coordonner la lutte contre l'organisation Etat islamique, a maintenu ce rendez-vous prévu de longue date car "il reste un certain nombre de pays à convaincre" de s'engager dans la réduction des gaz à effet de serre, a expliqué l'Elysée.
Pas de négociations, plutôt des encouragements. Cinquante-trois pays du Commonwealth ont réservé dans le cadre de leur sommet biennal une session vendredi à la question du climat, à l'issue de laquelle ils doivent s'engager dans une déclaration commune. La France ne participe pas aux négociations mais François Hollande souhaitait venir en personne pour "rappeler la vision de la présidence française d'un accord ambitieux, équitable, durable et dynamique", a affirmé l'Elysée. Il s'agit également d'"encourager des annonces de financements additionnels et de mettre en valeur des initiatives que la France soutient, comme le développement des systèmes d'alerte précoce et l'accès aux énergies renouvelables", a-t-on précisé.
Des états insulaires fragiles face à des pays très pollueurs. Une vingtaine de pays du Commonwealth sont de petits états insulaires particulièrement sensibles aux questions du réchauffement climatique. D'autres comme l'Inde, le Pakistan ou l'Australie font partie des plus gros pollueurs et leurs propositions n'ont pas satisfait pour l'instant les organisateurs de la COP21.