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Corée du Sud : nouvelles manifestations avant le verdict en destitution de Yoon

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Hwawon Lee / ANADOLU / Anadolu via AFP . 1 min
Corée du Sud : nouvelles manifestations avant le verdict en destitution de Yoon
Corée du Sud : nouvelles manifestations avant le verdict en destitution de Yoon © Hwawon Lee / ANADOLU / Anadolu via AFP

Des nouvelles manifestations, contre ou en faveur du président suspendu Yoon Suk Yeol, ont eu lieu ce samedi dans les rues de Séoul. Yoon a été remis en liberté le 8 mars après l'annulation de son arrestation pour des raisons de procédure. La Cour constitutionnelle doit encore prononcée sur la destitution.

Des centaines de milliers de Coréens sont descendus dans la rue samedi à Séoul pour manifester à nouveau contre ou en faveur du président suspendu Yoon Suk Yeol, faisant monter la pression sur la Cour constitutionnelle qui n'a pas encore statué sur sa destitution. Yoon Suk Yeol a plongé son pays dans le chaos politique dans la nuit du 3 au 4 décembre en décrétant la loi martiale.

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Suspendu par les députés puis arrêté en janvier, il a été remis en liberté le 8 mars après l'annulation par un tribunal de son arrestation pour des raisons de procédure. Il fait toutefois toujours l'objet d'une enquête criminelle.

La Cour constitutionnelle ne s'est pas encore prononcée sur la destitution

Alors que les experts prédisaient un verdict de la Cour constitutionnelle pour la mi-mars, elle ne s'est pas encore prononcée sur la destitution votée par les députés, ce qui fait de l'affaire Yoon la plus longue délibération de son histoire. Dans les rues du centre de Séoul, opposants à Yoon et soutiens du président suspendu manifestaient, agitant des pancartes et des drapeaux sud-coréens.

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"Je ne peux pas accepter cette situation. C'est rageant qu'il n'y ait pas encore eu de destitution formelle", a déclaré à l'AFP Kim Min-ji, manifestant anti-Yoon de 25 ans. "Ce qui me frustre le plus, c'est qu'en retardant sa décision (...) la Cour donne du temps aux forces complices du crime de Yoon", a-t-il ajouté.

Les soutiens du président suspendu, dont font partie des YouTubers d'extrême droite ou des figures religieuses, estiment pour leur part que la justice sera rendue uniquement si Yoon est rétabli dans ses fonctions. "Le président Yoon n'a fait qu'exercer son droit de président" en déclarant la loi martiale "et il est absurde de considérer qu'il s'agit d'un acte d'insurrection", a dit Park Jong-hwan, 59 ans. "Ce pays sera dans une bien meilleure situation s'il retrouve ses fonctions présidentielles".

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Yoon Suk Yeol avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l'opposition, bloquait l'adoption du budget de l'Etat. Il avait dit vouloir "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes". Le week-end dernier, près de 100.000 personnes avaient déjà manifesté à Séoul, selon une estimation de la police