L'aviation égyptienne "a détruit plusieurs véhicules utilisés dans l'attaque" de vendredi contre une mosquée de l'est de l'Égypte, qui a tué au moins 235 fidèles, a annoncé l"armée dans la nuit de vendredi à samedi. L'armée de l'air a également "ciblé plusieurs foyers terroristes contenant des armes et des munitions", a déclaré le porte-parole de l'armée Tamer el-Refaï.
Trois jours de deuil national. L'Égypte entamait samedi trois jours de deuil national en hommage aux 235 morts tombés la veille dans une mosquée, la plus sanglante attaque de l'histoire récente du pays, tandis que l'armée lançait en réplique de premières frappes contre ses auteurs désignés.
Répondre avec une force brutale. Encore non revendiqué, même si tout pointe vers une opération djihadiste, l'attentat survenu lors de la prière du vendredi dans la mosquée al-Rawda de Bir al-Abed, à 40 km à l'ouest d'Al-Arich, capitale de la province du Nord-Sinaï, s'est soldé par au moins 235 tués et 109 blessés. Le président Abdel Fattah al-Sissi a promis de répondre avec "une force brutale" à cet attentat. "Les forces armées et la police vengeront nos martyrs", a assuré le chef de l'État.
Les civils, nouvelles cibles. La branche égyptienne de l'EI mène régulièrement des attaques contre les forces de sécurité dans la péninsule du Sinaï, qui borde Israël et la bande de Gaza palestinienne, bien que la fréquence et l'ampleur de ces attaques contre les militaires aient diminué au cours de l'année écoulée. Les djihadistes se sont tournés vers des cibles civiles, attaquant non seulement des chrétiens et des soufis mais aussi des habitants bédouins du Sinaï accusés de collaborer avec l'armée.