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Caroline Baudry (envoyée spéciale aux Etats-Unis) , modifié à
Donald Trump a remporté la course à l'élection présidentielle américaine face à sa rivale démocrate Kamala Harris. En plus de l'immigration illégale, le milliardaire de 78 ans a aussi mis l'accent sur la vie chère et le pouvoir d'achat. Un sujet particulièrement sensible pour la classe moyenne américaine, qui a séduit. 

C'est une victoire confortable qu'aucun sondage n'avait prédit. Ce mardi 6 novembre, le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump a été élu avec une belle avance face à sa rivale démocrate, Kamala Harris. Malgré les procès, le milliardaire a su de nouveau convaincre, notamment sur la question du pouvoir d'achat, préoccupation quasi-numéro une de tout le pays.

Une classe moyenne face au déclassement 

C'est ce que font valoir, devant le fief de Donald Trump à Palm Beach en Floride, ses supporters. C’est en face du golf de Donald Trump que Nancy, 40 ans, a voté pour celui qui selon elle promet d’améliorer son niveau de vie.

"Je suis assistante vétérinaire. Nos impôts ont tellement augmenté ! Financièrement, la classe moyenne souffre tellement. Je ne travaillais pas, j'élevais mon fils, parce que mon mari pouvait subvenir aux besoins de la famille. Mais là, je suis de retour au travail", explique-t-elle au micro d'Europe 1. 

Un déclassement individuel pour elle, qui est même collectif selon Carola, une autre électrice venue célébrer à quelques encablures la victoire du nouveau chef d’État. "Nous avons juste besoin de leadership. Un retour à l'essentiel. La vie normale : l'économie, nos frontières, notre armée. C'est pour cela, je suis ici", insiste-t-elle. 

"On s'occupera des gens"

Victor préfère s’approcher de Mar-a-Lago, la résidence en bord de mer de Donald Trump. Un homme d’affaires qui a su le comprendre, estime l'Américain. "Le Parti démocrate n’a pas saisi ce qui intéresse les gens en ce moment. Trump a une personnalité folle parce que c'est un businessman. Et désormais, ces histoires de guerre (à l’international), de politique politicienne, c’est fini. On s’occupera des gens. Et de faire des États-Unis, une entreprise à succès", projette l'électeur. "Trump, sauve l’Amérique" finissent par chanter quelques partisans devant sa résidence, ravis que les urnes leur donnent raison.