Conférence de presse, allocution télévisée, réunion d'urgence… Depuis le début de la crise au Royaume-Uni, Keir Starmer, le nouveau Premier ministre, multiplie les interventions. Ces émeutes ne sont pas une première pour cet ancien avocat qui, pendant cinq ans, a dirigé le parquet du pays, y compris durant les derniers troubles d'ampleur.
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En 2011, 3.000 personnes avaient été arrêtées et certaines d'entre elles avaient été inculpées, parfois condamnées à de sévères peines de prison ferme.
Des premiers mois
Le journal The Guardian note que si les émeutes d'il y a 13 ans ont préparé Starmer au pouvoir, il sera beaucoup plus difficile pour lui de s'attaquer aux racines profondes de la contestation. Peut-être viendra le temps où le Premier ministre britannique devra se confronter à la rhétorique anti-migrants derrière les violences.
Ce n'est finalement que dans les mois qui viennent que les Britanniques jugeront véritablement leur nouveau Premier ministre. Au Royaume-Uni, le gouvernement travailliste est confronté aux pires émeutes que le pays ait connues depuis plus de 10 ans.