Près de deux semaines après le début de l'opération militaire russe en Ukraine, des milliers de civils attendent que les bombardements s'arrêtent pour s'enfuir. Mais dans certaines zones comme au nord-ouest de la capitale, l'assaut russe ne laisse plus le choix aux populations qui doivent partir sous la pression des bombardements. C'est ce qu'a constaté notre envoyé spécial à Irpin, à une vingtaine de kilomètres de Kiev. Retour en images sur le quotidien de ces civils et de ces évacués.
Une colonne de fumée observée au nord-ouest de Kiev lundi par notre envoyé spécial après des bombardements russes.
Depuis le début de l'opération militaire, les tirs et les bombardements ne cessent pas à Irpin. On peut entendre le bruit des tirs de snipers qui résonnent dans la ville, forçant les habitants à quitter le plus rapidement possible les lieux. Ici les bus près d'Irpin près à évacuer les civils lundi.
Face aux attaques des forces russes et aux tirs de snipers depuis Irpin, les soldats ukrainiens tentent de se protéger.
Les Ukrainiens s'organisent et font des provisions de cocktails Molotov en cas d'arrivée des chars russes dans la ville.
Malgré les promesses russes, il n'y a pas de cessez-le-feu à Irpin et les premiers évacués sont bien là. Ils sont contraints de rallier Kiev. "Chez nous, tout est cassé. Les vitres, les fenêtres...", raconte un Ukrainien à notre envoyé spécial. Mais pour ne rien faciliter, le pont menant à la route pour la capitale a été détruit par les bombardements.
Symbole du cauchemar vécu par les évacués, le pont sur la ligne de front a été brisé par les bombardements, empêchant ainsi une traversée.