2:02
  • Copié
Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : ROBYN BECK / AFP
La grande messe des démocrates américains débute ce lundi à Chicago. Boostée par des sondages très favorables, l'actuelle vice-présidente, Kamala Harris, devrait célébrer sa nomination officielle en tant que candidate démocrate pour l'élection présidentielle, face à Donald Trump. Une Convention qui galvanise les militants, après un début de campagne catastrophique avec Joe Biden.

Un mois après les Républicains à Milwaukee, c'est au tour des Démocrates de donner le coup d'envoi de leur convention, ce lundi, à Chicago. Kamala Harris est attendue sur place jeudi, jour où elle acceptera, de manière protocolaire, la nomination de son parti pour la présidence. Point d'orgue de quatre jours qui marquent un grand moment d'union pour le parti démocrate.

Regonflés à bloc

Entre les délégués, les bénévoles, les invités et les journalistes, ce sont plus de 50.000 personnes qui sont attendues pour fêter cette Convention démocrate. Et Kate Gallego, la maire de la ville de Phoenix, en Arizona, qui vient tout juste d’atterrir, a du mal à contenir sa joie. "Je suis ici pour un moment historique. La vice-présidente Harris sera une candidate incroyable, et nous célèbrerons la première femme à la tête des États-Unis", espère-t-elle.

Mais avant cela, le parti va dire au revoir à Joe Biden. Le président doit s’adresser à la Convention ce soir, Un moment sans doute un peu doux amer, pour lui, alors que l’événement était censé lui offrir une nouvelle nomination. Mais comme beaucoup ici, Julie Lienhart Fernatt, venue elle aussi d’Arizona, se félicite du changement de candidat. "On est tous reconnaissant du travail difficile accompli par le président Biden, mais on n’était pas vraiment sûr qu’il tiendrait les quatre années. Et le changement d’énergie est extraordinaire", analyse-t-elle.

Une Convention regonflée à bloc, portée par des sondages très favorables à la candidate, et qui devrait accueillir également les anciens présidents Clinton et Obama. Et il se murmure même que Beyoncé pourrait faire une apparition.