L'ancien président américain Barack Obama a appelé lundi à rejeter les rhétoriques susceptibles d'encourager des fusillades comme celles ayant causé ce week-end la mort de 31 personnes au Texas et dans l'Ohio.
"Nous devons fermement rejeter les discours prononcés par n'importe lequel de nos dirigeants, alimentant un climat de peur et de haine ou normalisant les sentiments racistes", a-t-il écrit, sans nommer directement son successeur républicain Donald Trump, accusé par l'opposition démocrate d'alimenter la montée de l'intolérance dans le pays.
— Barack Obama (@BarackObama) August 5, 2019
Trump condamne le suprémacisme blanc
Samedi, un homme blanc a tué samedi 20 personnes dans un hypermarché d'El Paso, ville texane à forte majorité hispanique. Un autre tireur, aux mobiles pour l'instant inconnus, a fait neuf morts dimanche dans l'État de l'Ohio. Lundi, le président américain Donald Trump a condamné l'idéologie raciste du suprémacisme blanc, suspectée d'être à l'oeuvre dans la fusillade d'El Paso, tout en évitant de mettre l'accent sur la lutte contre les armes à feu. Le milliardaire républicain, dans une intervention depuis la Maison Blanche, a préféré insister sur le rôle néfaste que jouerait selon lui internet dans la radicalisation de personnes souffrant de troubles mentaux.
Il a par ailleurs qualifié de "crimes contre l'humanité" les deux attaques qui ont alimenté la litanie des tragédies dues aux armes individuelles dans un pays où celles-ci pullulent.