Greta Thunberg, la jeune militante et activiste suédoise, va participer mercredi à la réunion hebdomadaire de la Commission européenne, à l’occasion de la présentation de la loi climat. Une invitation d'Ursula von der Leyen alors que les instances européennes sont fermées à tous en raison du coronavirus. Ce texte grave dans le marbre les objectifs climatiques de l’Europe. Mais la présence de la jeune adolescente peut aussi être vue comme une caution pour une loi qui ne va pas assez loin. Les écologistes espèrent que la présence de Greta Thunberge aidera à convaincre les élus.
"Pas une loi à la hauteur des enjeux"
"La loi climat qui nous est présentée inscrit dans la loi le fait que l’on veut atteindre la neutralité carbone en 2050 mais ce n’est pas encore une loi à la hauteur des enjeux puisque c’est dans les dix années qui viennent que l’ont doit complètement transformer notre modèle de société", explique Marie Toussaint, députée écologiste. "Or il n’y a rien, ou si peu, vers les objectifs 2030 au sein de cette loi climat."
"On espère que la présence de Greta permettra de pousser la commission à agir plus et à agir plus vite", avoue la deputée. "Certains peuvent utiliser sa présence comme un faire-valoir. Mais je crois que Greta Thunberg ne se satisfait pas de paroles qui ne sont pas suivies d’actions."