Kiev est toujours en proie à d'intenses bombardements. La situation dans la capitale ukrainienne a été compliquée lundi, entre le bombardement du supermarché et une activité de défense antiaérienne très forte dans l'ouest de la ville. Pour protéger les civils, le maire de la ville a décrété un second couvre-feu jusqu'à mercredi matin à 7 heures.
La décision de couvre-feu en journée est prise en général lorsque les autorités ukrainiennes ressentent le besoin d'une plus grande liberté d'action dans les rues et la nécessité de mettre la population à l'abri, en l'obligeant à rester chez elle. L'objectif serait de pouvoir débusquer et traquer d'éventuels infiltrés saboteurs russes ou pro-russes qui renseigneraient les troupes du Kremlin.
Une ville et des informations sous cloche
La semaine dernière, lors de la première journée de couvre-feu, des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans de nombreux quartiers de la ville, sans retour d'information de la part des autorités. Les civils ne savent donc pas ce qu'il s'est passé lors de ces échanges de coups de feu.
Pour la sécurité des habitants, il y a aussi une forme de rappel. La population fatigue et se protéger devient moins évident. Et avec les bombardements qui peuvent arriver à tout moment, il faut aussi rappeler la nécessité de rester au maximum chez soi.
Le président Volodymyr Zelensky s'est dit prêt ce mardi à discuter du statut de la Crimée du Donbass avec Vladimir Poutine, à condition d'abord d'arrêter cette guerre. Près de 3,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le 24 février, selon le dernier décompte de l'ONU.