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Haïti : au moins 184 morts ce week-end dans des violences orchestrées par un chef de gang

Europe 1 avec AFP . 1 min
Un enfant à Port-au-Prince le 20 novembre 2024.
Un enfant à Port-au-Prince le 20 novembre 2024. © Clarens SIFFROY / AFP

La violence des gangs, déjà endémique dans ce pays des Caraïbes, s’aggrave depuis février. Ces derniers contrôlent 80 % de la capitale, Port-au-Prince.

Au moins 184 personnes sont mortes à Port-au-Prince ce week-end lors de violences orchestrées par un chef de gang, a indiqué l'ONU lundi, ce qui porte le bilan des victimes "à 5.000 personnes" cette année en Haïti. "Rien que le week-end dernier, au moins 184 personnes ont été tuées dans des violences orchestrées par le chef d'un puissant gang dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, dans le quartier de Cité Soleil", a indiqué Volker Türk, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, lors d'une conférence de presse à Genève (Suisse).

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"Ces derniers meurtres portent le bilan des morts en Haïti cette année au nombre faramineux de 5.000 personnes", a souligné M. Türk, qui n'a pas donné d'autre détail sur les événements survenus durant le week-end dans la capitale haïtienne.

Le quotidien américain New York Times a rapporté pour sa part le meurtre de plus de 100 personnes ce week-end dans la capitale haïtienne en se référant à une ONG basée à Port-au-Prince, National Human Rights Defense Network. Jointe par l'AFP, l'organisation n'a pas répondu dans l'immédiat.

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Instabilité politique chronique

Haïti pâtit depuis des dizaines d'années d'une instabilité politique chronique et d'une crise sécuritaire liée à la présence de gangs armés accusés de meurtres, d'enlèvements et de violences sexuelles à large échelle. La violence des gangs, déjà endémique dans ce pays des Caraïbes, s'aggrave depuis février. Ces derniers contrôlent 80% de la capitale, Port-au-Prince.

Ces violences ont poussé plus de 700.000 personnes, pour moitié des enfants, à fuir leur domicile, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

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Soutenue par l'ONU et Washington, une mission multinationale de soutien à la police menée par le Kenya a commencé à se déployer cet été.

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