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Ariane Ménage (à Tel Aviv) / Crédits photo : SAEED QAQ / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
L'armée israélienne a annoncé samedi avoir libéré quatre otages lors d'une "opération spéciale" dans le centre de la bande de Gaza, un secteur visé par d'intenses bombardements depuis plusieurs jours. Mais après cette annonce, les familles des otages toujours retenus à Gaza sont partagées entre espoir et inquiétude.

Quatre otages israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont été libérés par l'armée israélienne samedi. Il s'agit de Noa Argamani, 26 ans, Almog Meir Jan, 22 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 41 ans, tous les quatre "enlevés" sur le site du festival de musique électro Nova, lors de l'attaque sans précédent menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a déclenché les hostilités, selon l'armée.

"Ça me donne l'espoir de voir mon fils revenir lui aussi"

Après cette annonce, les familles des otages toujours retenus à Gaza sont partagées entre espoir et inquiétude. Le retour des quatre désormais ex-otages a été véritablement célébré dans tout le pays. À Tel Aviv samedi soir sur la place des Otages, les images de leurs retrouvailles avec leurs familles étaient projetées sous les applaudissements de la foule. Croisé dans le rassemblement, Dany est le père d'un otage retenu à Gaza. "Je suis si heureux parce qu'ils sont comme ma famille et ça me donne l'espoir de voir mon fils revenir lui aussi", glisse-t-il au micro d'Europe 1.

"Notre joie n'est pas entière, il a encore 120 otages là-bas"

L'espoir de voir des otages revenir en vie et en bonne santé apparente mais aussi des inquiétudes sur un nouvel échec des négociations. Un sentiment partagé par Michael Lévy, dont le frère est toujours détenu par le Hamas à Gaza. "Notre joie n'est pas entière, il y a encore 120 otages là-bas. Il est évident qu'on ne pourra pas tous les sauver par une opération militaire. Le seul moyen de faire revenir tous les otages, c'est un accord", avance-t-il.

Samedi soir, des manifestations pour un accord de libération et de cessez-le-feu ont eu lieu un peu partout à travers le pays. À Tel Aviv, elles se sont conclues par des affrontements avec la police et une trentaine d'arrestations.