Ce jeudi, les 27 chefs d'États de l'Union européenne se rassemblent à Bruxelles dans le cadre du Conseil européen. Emmanuel Macron sera présent pour représenter la France après avoir apporté son soutien à Benjamin Netanyahu face au Hamas. L'enjeu est donc de taille pour les participants, qui doivent affirmer plus que jamais leur unité sur la question israëlo-palestinienne, comme le souligne un conseiller de l'Élysée. La tache s'annonce particulièrement difficile et ce mercredi en était la preuve : les diplomates des États membres n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur les conditions qui permettraient d'acheminer l'aide humanitaire à Gaza.
L'Union européenne, premier partenaire commercial d'Israël
La France, la Belgique et l'Espagne plaident de leur côté pour une pause humanitaire, un terme refusé notamment par l'Allemagne, qui le juge contradictoire avec le droit d'Israël à se défendre. C'est donc une bataille sémantique qui reflète des divisions bien plus profondes au sein de l'Europe sur le conflit au Proche-Orient.
Les sensibilités sont pour le moins différentes entre les 27, certains se montrant moins solidaires que d'autres avec Israël. Le but premier de ce sommet du Bruxelles et donc de dépasser les blocages politiques pour tenter d'empêcher l'embrasement. En principe, l'Union européenne semble avoir les moyens de peser sur les deux parties, puisqu'elle est à la fois le premier partenaire commercial d'Israël et le premier donateur au monde pour l'aide aux palestiniens.