Une opération d'ampleur considérable a eu lieu cette nuit du mercredi au jeudi selon Tsahal, l'armée israélienne, dans la bande de Gaza en Palestine. Les troupes terrestres étaient accompagnées de chars, ce qui vaut à la mission d'être qualifiée de "relativement importante", avant que se déroule le lancement d'une attaque beaucoup plus massive. Le but était donc de frapper des cellules terroristes du Hamas, ce qu'a confirmé l'armée israélienne ce jeudi matin face à la presse internationale, en annonçant la destruction de sites de lancement de missiles avant le repliement de ses troupes.
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À gauche et à droite, la presse israélienne critique
Benjamin Netanyahu affirme que Tsahal a déjà éliminé plus de 1.000 terroristes depuis le début de la guerre il y a 20 jours. Si Emmanuel Macron avait estimé que cette opération terrestre dans Gaza serait un erreur, le Premier ministre israélien n'en a pas tenu compte. La tournée diplomatique du président de la République au Proche-Orient n'aura donc pas permis l'apaisement escompté et l'enclenchement d'un processus de paix. La stratégie du "en même temps" émis par le président français ne fait pas recette.
La presse de gauche en Israël, comme le journal Haaretz, se demande pourquoi Emmanuel Macron parle à Benjamin Netanyahu qui est complètement décrédibilisé et accusé par ses concitoyens d'avoir entraîné le pays dans cette spirale de violence. À droite, on se questionne sur l'intérêt de discuter avec Mahmoud Abbas, qui n'a de cesse d'accuser Israël de massacrer des civils. Il en est de même pour la presse arabe, où seules les images des bombardements et des victimes font la une.