Noa Argamani 1:21
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Thomas Lacroix / Crédits photo : JACK GUEZ / AFP , modifié à
Parmi les quatre ex-otages libérés par l'armée israélienne samedi, figure Noa Argamani. Le 7 octobre dernier, le visage de la jeune femme de 26 ans faisait le tour du monde. Dans une vidéo de propagande, on pouvait la voir se faire emmener de force sur une moto.

Elle était espérée sans être nécessairement attendue : la libération de quatre otages israéliens samedi dans des conditions très violentes mais tous sont sains et saufs. Ces désormais ex-otages sont à l'hôpital. Samedi soir, nous avons pu apercevoir les retrouvailles de Noa Argamani avec son père. Un symbole puisqu'on se souvient des images de son enlèvement, lors du festival de musique électro Nova, qui avaient ému le monde entier.

Sa mère avait pris la parole dans les médias

Dans la vidéo filmée et diffusée par le Hamas, on y voyait la jeune femme, marquée par la terreur, en larmes, implorer ses ravisseurs de ne pas la tuer avant d'être emmenée par les terroristes à l'arrière d'une moto, sous les yeux de son compagnon. Noa, 26 ans aujourd'hui, était ainsi devenue l'un des symboles des attaques terroristes du 7 octobre.

Quelques jours plus tard, sa mère, atteinte d'un cancer en phase terminale, avait lancé un appel poignant pour la revoir un jour en vie. "J'ai un cancer du cerveau. Je ne sais pas combien de temps il me reste. J'espère avoir la chance de voir ma Noa de retour à la maison. Noa, je veux te dire que si je n'ai pas la chance de te revoir, sache que je t'aime énormément", avait-elle glissé.

Peu après sa libération par Tsahal, l'armée israélienne a diffusé une vidéo de Noa dans les bras de son père, évidemment très ému. On la voit également échanger par téléphone avec le président israélien Isaac Herzog. Une vidéo de ce moment de joie a aussi été partagée en masse sur les réseaux sociaux comme un symbole de la fin du calvaire qu'a enduré la jeune femme.