Pour le troisième week-end consécutif, un immense cortège s'est élancé sur le pont de Westminster, à Londres. Des dizaines de milliers de manifestants réclament un cessez-le-feu demandé ni par le Premier ministre conservateur, Rishi Sunak, ni par le chef de l'opposition travailliste. Ce fut une véritable démonstration de force.
À plus de 2.000 kilomètres de la capitale britannique, à Istanbul, le président turc Erdogan a tenu un discours assez virulent devant des centaines de milliers de personnes.
Un crime de guerre selon Erdogan
"Vous savez de qui il s'agit, n'est-ce pas ? Le principal responsable du massacre qui se déroule à Gaza ? C'est l'Occident. Vous avez pleuré les enfants tués en Ukraine. Pourquoi ce silence face à ceux de Gaza ?", s'interroge haut et fort le président turc devant la foule.
Il accuse l'État hébreu de crime de guerre dans l'enclave palestinienne. Le dirigeant turc, qui avait déjà durci le ton ces derniers jours, a renoncé à tous ses déplacements en Israël. Il n'avait pas aussi voulu qualifier le Hamas d'organisation terroristes après l'attaque du 7 octobre contre Israël. "Ces miliciens sont des libérateurs", avait même dit le président turc.