«Je veux libérer le Liban de la terreur du Hezbollah et de l'Iran» déclare Benjamin Netanyahu au micro d'Europe 1

0:43
  • Copié
Benjamin Netanyahu était l'invité de Laurence Ferrari ce mercredi soir sur Europe 1-CNews. Durant cet entretien, le Premier ministre israélien est revenu sur la question des otages, sur ses échanges avec Emmanuel Macron, ainsi que sur ses interventions au Liban dans le but d'anéantir le Hezbollah. 

"Nous ne combattons pas seulement pour nous, mais pour vous aussi", a martelé Benjamin Netanyahu à maintes reprises. Le Premier ministre israélien était l'invité exceptionnel d'Europe 1-CNews ce mercredi soir. Il a déclaré avoir l'intention de continuer "jusqu'à la victoire" sa guerre contre ses ennemis. Parmi les sujets évoqués, le dirigeant a exprimé son intention de "libérer le Liban" du Hezbollah et de l'Iran.

"Nous n'attaquons pas la Finul"

"Tout d'abord, nous n'attaquons pas la Finul" a réagit le Premier ministre, revenant sur les propos d'Emmanuel Macron qui a jugé "tout à fait inacceptable" que des Casques bleus de la Force de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies soient "directement visés par les forces armées israéliennes". Pour Benjamin Netanyahu, le Hezbollah "se cache derrière les positions de la Finul", tout comme le Hamas à Gaza, qui selon lui, instrumentalise la population en se cachant "dans des écoles, dans des mosquées..."

 

"Nous essayons d'éviter de toucher les forces de la Finul, mais quelle est la solution ?" demande-t-il, avant d'évoquer l'influence du Hezbollah et de l'Iran au Liban : "Le problème, c'est que le Liban a été conquis par l'Iran. Le Hezbollah a mis son joug sur le Liban et nous combattons le Hezbollah".

"Je veux libérer le Liban"

Benjamin Netanyahu décrit des "manifestations de joie" dans tout le Moyen-Orient "parce que nous avons éliminé les leaders" et "parce qu'ils savent que l'Iran est une organisation de terreur", avant d'ajouter vouloir "libérer le Liban de la terreur du Hezbollah et de l'Iran". Par ailleurs, "la dernière fois qu'il y a eu une guerre", les forces de la Finul n'ont pas été capables d'"empêcher" l'action des milices du Hezbollah dans le sud Liban, estime le dirigeant.

D'après Benjamin Netanyahu, les actions menées par Tsahal ont permis de trouver des "tunnels qui préparaient une invasion d'Israël encore pus grande", "avec des roquettes et des missiles". Il ajoute ne pas vouloir rester sur le territoire libanais. "Ce que l'on veut, c'est une force en place qui peut maintenir la paix" qui "manque depuis 20 ans" depuis la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, selon lui.

 

Cette dernière affirme que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du Liban et stipule la cessation des hostilités des deux côtés de la frontière. Pour Benjamin Netanyahu, "Israël a le droit et utilisera le droit d'intervenir pour se défendre".