La tradition familiale se perpétue. Jeb Bush, frère de George W. et fils de George, anciens présidents américains, a officialisé lundi sa candidature à la primaire républicaine pour la Maison-Blanche en 2016. Lors de son discours à Miami, le cadet de George W. a mis l'accent sur son expérience de gouverneur de l’État de Floride dans les années 2000 pour contrecarrer son image d'héritier de la dynastie Bush.
Le lourd héritage familial. L'annonce était guettée depuis six mois, quand le républicain était de fait entré dans la course en confirmant son intérêt pour la présidence et en commençant à lever des millions de dollars auprès du dense réseau de donateurs tissé depuis plusieurs décennies, dans les pas de son frère et de son père. Jeb Bush essaye cependant de prendre ses distances avec le bilan de George W. à la présidence. Après avoir défendu la décision de son frère d'envahir l'Irak, il a récemment admis qu'avec le recul, s'il avait été président lui-même, il n'aurait pas ordonné l'invasion.
Une campagne à relancer. L'annonce de lundi a pour but de relancer une candidature qui, face à l'entrée en campagne de nombreux autres républicains, a perdu de son allure. Il se situait nettement devant le peloton des autres candidats au début de l'année dans les sondages, mais son avance a été quasi-annulée. Il se retrouve talonné, selon la moyenne calculée par le site realclearpolitics.com, par le gouverneur du Wisconsin Scott Walker et le sénateur Marco Rubio, deux quadragénaires.