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La France souhaite que la Russie reste membre du Conseil de l'Europe

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe et le chef de l'État ont évoqué le cas de la Russie, lundi après-midi.
Le secrétaire général du Conseil de l'Europe et le chef de l'État ont évoqué le cas de la Russie, lundi après-midi. © Ludovic MARIN / AFP

Lors d'une réception du secrétaire général du Conseil de l'Europe à l'Élysée, lundi, Emmanuel Macron a dit vouloir que la Russie reste au sein de l'organisation.

Le président français Emmanuel Macron , dont le pays prendra à la mi-mai la présidence tournante du Conseil de l'Europe, a souhaité lundi que la Russie reste membre de cette organisation malgré les différends les opposant. "Je souhaite que la Russie reste au sein du Conseil de l'Europe", a déclaré le président français en accueillant à l'Élysée le secrétaire général de l'organisation, le Norvégien Thorbjorn Jagland.

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Des relations en crise depuis plusieurs années

"Le Conseil de l'Europe a besoin de la Russie comme la Russie et les Russes ont besoin du Conseil de l'Europe, ce qui suppose que ses droits d'Etat membre soient respectés mais aussi que la Russie remplisse ses obligations à l'égard de l'institution", a-t-il poursuivi.

Le Conseil de l'Europe, qui a célébré dimanche ses 70 ans, est empêtré depuis plusieurs années dans une crise avec la Russie, qui pourrait atteindre un point de non-retour en juin, à l'occasion de l'élection du successeur de Thorbjorn Jagland. Pour sanctionner l'annexion de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, les droits de vote des parlementaires russes ont été suspendus par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

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La Russie menace de quitter l'organisation

 

Moscou a répliqué en gelant depuis 2017 son écot de 33 millions d'euros au budget annuel du Conseil et menace de quitter l'organisation si les droits des parlementaires russes n'étaient pas rétablis et s'ils ne pouvaient pas participer à l'élection du nouveau secrétaire général.

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