La guerre des mots est déclarée entre l'Inde et le Pakistan. Tout au long du week-end, les ennemis jurés du sous-continent indien ont échangé des insultes à la tribune de l'Organisation des nations unies (ONU). Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a accusé vendredi l’Inde de "faire régner la terreur" sur les musulmans, ce qui a entraîné une vive réaction de la délégation indienne. En réponse, une jeune diplomate, citée par Indian Express, a affirmé que le Pakistan nourrissait "des terroristes pour frapper ses voisins" et "se rend coupable de génocide culturel envers ces minorités religieuses".
L'ONU veut croire à un retour possible du dialogue
Pour News 18, la colère de l'Inde a redoublé en réalité depuis la chute du gouvernement afghan. À New York mardi, le Premier ministre indien Narendra Modi a une nouvelle fois dénoncé le soutien du Pakistan envers les talibans. Aux côtés de Joe Biden, Modi s’est prononcé pour un "examen étroit et une surveillance du rôle du Pakistan en Afghanistan, son rôle sur la question du terrorisme", comme l'a rapporté le ministre des Affaires étrangères indien Harsh Vardhan Shringla.
Dans son discours, Imran Khan a affirmé que les talibans ont promis de respecter les droits humains et a encouragé la communauté internationale à dialoguer avec eux. Malgré le déchirement entre le Pakistan et l'Inde, deux puissances du sous-continent indien, le journal Jarzé Hindou rapporte que l'ONU veut croire à un retour du dialogue possible entre Islamabad et New Delhi.