L'armée israélienne dit que l'attaque aérienne au Liban était la seule au Moyen-Orient

© Crédits photo : Julia Nikhinson / AFP
  • Copié
avec AFP // Crédit photo : Crédits photo : Julia Nikhinson / AFP
Au lendemain de la frappe, imputée à Israël, qui a tué le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, l'armée israélienne s'est exprimé sur le sujet en affirmant qu'il "n'y a pas eu d'autre attaque aérienne" que celle qui a causé la mort d'un haut responsable du Hezbollah au Liban "dans cette nuit-là dans tout le Moyen-Orient". 

L'armée israélienne a indiqué que l'attaque aérienne qui a causé la mort d'un haut responsable du Hezbollah au Liban était la seule menée par Israël au Moyen-Orient dans la nuit de mardi à mercredi, au cours de laquelle le chef du Hamas a été tué à Téhéran.

"Ni de missile ni de drone israélien cette nuit-là dans tout le Moyen-Orient"

Le chef militaire du mouvement armé libanais Hezbollah, Fouad Chokr, a été tué mardi soir par une frappe israélienne sur un immeuble d'un quartier densément peuplé à Beyrouth. "Nous avons attaqué dans la nuit de mardi au Liban et on a éliminé Fouad Chokr dans un raid aérien ciblé. Je veux mettre les choses au clair, il n'y pas eu d'autre attaque aérienne ni de missile ni de drone israélien cette nuit-là dans tout le Moyen-Orient", a déclaré jeudi soir le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'une conférence presse.

Il était interrogé par un journaliste lui demandant s'il pouvait confirmer les informations selon lesquelles le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, aurait été tué par une bombe et non par un missile. Le Hamas et les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont annoncé mercredi qu'Ismaïl Haniyeh avait été tué par une frappe aérienne israélienne. Israël n'a pas commenté.

 

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, Israël a juré de détruire le Hamas, qu'il classe comme organisation terroriste à l'instar des États-Unis et de l'Union européenne. Depuis le début la guerre, les échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et Israël sont quasi quotidien, le mouvement islamiste libanais affirme attaquer Israël en soutien à son allié du Hamas et au peuple palestinien.

L'armée israélienne accuse le Hezbollah d'être responsable de la mort le 27 juillet de 12 jeunes tués par un tir de roquette sur le plateau syrien du Golan occupé. Le Hezbollah a démenti toute implication.