Le président américain Barack Obama s'est envolé lundi pour son dernier voyage officiel avant son départ de la Maison Blanche en janvier, au cours duquel il doit se rendre en Europe et au Pérou pour le Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).
Un passage en Grèce, berceau de la démocratie. Lors de ce voyage, il va notamment tenter de rassurer les alliés des États-Unis qui s'inquiètent après l'élection du républicain Donald Trump, qui va lui succéder le 20 janvier prochain. Il doit d'abord se poser en Grèce, le berceau de la démocratie où il doit visiter le Parthénon et s'entretenir avec des dirigeants du pays notamment de la crise migratoire mais aussi d'économie, en particulier de la dette publique qui plombe le pays.
Plusieurs milliers de policiers ont été mobilisés à Athènes et la circulation va être coupée par endroits pendant des heures. Des fonctionnaires, communistes, groupes d'extrême-droite et anarchistes ont prévu de manifester pendant la visite de Barack Obama.
Rencontre avec trois chefs d'États à Berlin. Ensuite, le président américain va se rendre en Allemagne où il doit rencontrer la chancelière Angela Merkel. Lors de cette escale à Berlin, il doit également voir le président français François Hollande, la Première ministre britannique Theresa May ainsi que le Premier ministre italien Matteo Renzi. Ils devraient surtout discuter des crises en Syrie et en Ukraine, et de la lutte contre le groupe djihadiste État islamique.
Le voyage de Barack Obama doit s'achever au Pérou, pour participer au sommet de l'Apec, où il compte notamment s'entretenir avec le président chinois Xi Jinping.
Rassurer les alliés sur la continuité des relations avec les États-Unis. Lors d'une conférence de presse lundi, la première depuis l'élection de son successeur en janvier, il a assuré que Donald Trump était favorable à la solidité de l'Otan et de l'alliance transatlantique, malgré des déclarations de campagne du milliardaire qui avaient semé la consternation en Europe.
Face aux inquiétudes exprimées par des alliés des États-Unis devant la possible réorientation de la diplomatie américaine, le président Obama a également affirmé qu'il y aurait une "immense continuité" de la politique étrangère et que son pays devait rester "un phare de l'espérance" et la "nation indispensable" pour le monde.