Les blessés de la pire fusillade de Suède sont dans un état «stable», selon les autorités

Après la tuerie de masse en Suède le 4 février, les blessés sont désormais tous dans un état médical stable. Rickard Andersson avait tué dix personnes en ouvrant le feu dans un centre d'enseignement pour adultes. Six personnes "en état critique" avaient été hospitalisées, mais "aucune d'entre elles ne se trouve encore en soins intensifs".
Tous les blessés de la pire tuerie de masse de Suède sont dans un état "stable", les patients grièvement blessés ne nécessitant plus de soins intensifs, ont déclaré lundi les autorités sanitaires.
Rickard Andersson, 35 ans, a ouvert le feu le 4 février dans un centre d'enseignement pour adultes d'Örebro, le campus Risbergska, tuant 10 personnes avant de retourner l'arme contre lui.
Les blessés sont dans un état médical stable
Six personnes ont été hospitalisées, cinq d'entre elles ayant subi des blessures par balle. Elles se trouvaient dans "une situation critique à leur arrivée", a souligné l'autorité sanitaire du comté d'Örebro dans un communiqué. Elles "sont maintenant dans un état médical stable. Aucune d'entre elles ne se trouve encore en soins intensifs", a précisé l'autorité. Le sixième patient a été soigné pour des blessures mineures et a quitté l'hôpital le 7 février.
L'origine des victimes, qui venaient presque toutes de l'étranger, a rapidement émergé. Leurs noms, accompagnés de photos, circulent depuis dans la presse suédoise et sur les réseaux sociaux.
La police a donné très peu d'indices sur le mobile du tueur, mais a affirmé dès le lendemain que "tout indique qu'il a agi sans motif idéologique", avant de présenter ses excuses peu après, sous la pression de nombreuses critiques, pour cette "formulation malheureuse". Le mobile raciste est examiné par la police. L'enquête pourrait durer jusqu'à un an, et le mobile de l'auteur pourrait ne jamais être éclairci.
Rickard Andersson était un chômeur, vivant isolé dans son appartement depuis 2016, "avec peu de contacts d'autres personnes", et n'a laissé que peu de traces, notamment numériques, derrière lui.