Les Etats-Unis prennent «très au sérieux» l'attaque contre une base en Irak

Une base abritant des soldats américains en Irak a été prise pour cible samedi. (Illustration).
Une base abritant des soldats américains en Irak a été prise pour cible samedi. (Illustration). © DELIL SOULEIMAN / AFP
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avec AFP / Crédit photo : DELIL SOULEIMAN / AFP
"Je ne vais pas anticiper une décision que pourrait prendre le président Joe Biden, mais soyez sûrs que nous prenons cela très au sérieux", a déclaré Jon Finer, un des conseillers à la sécurité nationale du président Joe Biden, au lendemain d'une attaque menée par des combattants pro-Iran contre une base en Irak abritant des troupes américaines.

Les États-Unis prennent "très au sérieux" l'attaque menée samedi par des combattants pro-Iran contre une base en Irak abritant des troupes américaines et de la coalition internationale, a déclaré dimanche un haut responsable américain. "C'était une attaque très sérieuse, utilisant des missiles balistiques qui ont posé une véritable menace", a déclaré Jon Finer, un des conseillers à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, lors d'une interview sur ABC.

Tous les missiles visant la base aérienne d'al-Assad, dans l'ouest de l'Irak, n'ont pas pu être arrêtés par les systèmes de défense anti-aérienne, et au moins un militaire irakien a été blessé, selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).

Un contexte régional explosif

"Les États-Unis ont montré par le passé, quand ces attaques sont survenues en Irak et en Syrie, que nous répondons quand nous considérons que cela est nécessaire pour rétablir et essayer de ré-établir la dissuasion", a-t-il ajouté. "Je ne vais pas anticiper une décision que pourrait prendre le président Joe Biden, mais soyez sûrs que nous prenons cela très au sérieux", a-t-il dit, avant d'ajouter : "Nous aurons davantage à dire sur le sujet très bientôt."

 

L'attaque a été revendiquée par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de combattants issus des groupes armés pro-Iran. Elle est intervenue dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre à Gaza entre Israël - allié de Washington - et le mouvement terroriste Hamas, soutenu par l'Iran.