41 personnes ont été tuées jeudi dans un double attentat suicide qui a également fait 181 blessées dans un fief du Hezbollah, dans le sud de Beyrouth, au Liban a annoncé un responsable du ministère de l'Intérieur libanais. Un précédent bilan avait fait état de 37 morts et 105 blessés. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique.
Ceintures explosives. Selon la police, deux hommes à pied ont fait détoner leurs ceintures explosives devant un centre commercial du quartier de Bourj al-Barajné, vers 18 heures. L'armée a affirmé avoir trouvé "mort" un troisième "terroriste" qui n'a pas pu faire exploser sa ceinture.
Des précédents. Le Hezbollah est engagé dans le conflit syrien aux côtés des forces du président Bachar al Assad. Les quartiers de Beyrouth-Sud ont été le théâtre de plusieurs attentats revendiqués par des mouvements extrémistes sunnites ces dernières années. Mais il s'agit de la première attaque contre le fief du Hezbollah chiite depuis juin 2014, quand un agent de sécurité avait été tué en empêchant un attentat à la voiture piégée.
François Hollande a exprimé jeudi soir son "effroi" et son "indignation" après l'attentat meurtrier revendiqué par l'organisation Etat islamique contre un fief du Hezbollah à Beyrouth, dénonçant un "acte abject". "Les Français partagent le deuil national des Libanais. La France est plus que jamais engagée pour la paix, l'unité et la stabilité du Liban", poursuit la présidence dans son bref communiqué.