Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a annoncé mercredi que le navire humanitaire Lifeline avec plus de 200 migrants à bord allait être autorisé à accoster sur l'île, où il est attendu dans la soirée.
"Je pense que le navire va rejoindre nos côtes ce soir", a-t-il dit en conférence de presse, mettant avec cette décision un terme à l'odyssée de près d'une semaine des migrants recueillis par le navire humanitaire de l'ONG allemande Lifeline.
Huit pays accueilleront les migrants. "Des procédures d'identification et de redistribution des personnes parmi les Etats membres (de l'UE) seront engagées en garantissant les soins médicaux nécessaires", a poursuivi Joseph Muscat.
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Au total huit pays européens accueilleront les migrants : Malte, l'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal, le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Le Premier ministre maltais a précisé que le navire serait mis sous séquestre à son arrivée pour les besoins de l'enquête, estimant que son capitaine "a violé les lois internationales".
Trois personnes sont hospitalisées à bord. "La situation a été causée par les décisions du capitaine du navire qui a agi contre les loi internationales et ignoré les directives des autorités italiennes", a assuré Joseph Muscat. "Le Lifeline sera retenu pour lancer les enquêtes nécessaires selon les lois internationales et nationales", a-t-il ajouté.
Le temps pressait pour le navire battant pavillon néerlandais, en quête d'un port d'accueil depuis six jours en Méditerranée. Il avait renouvelé dans la nuit sa demande d'entrer à Malte et fait savoir que "de nombreuses personnes à bord souffrent de mal de mer" et que trois se trouvent dans son hôpital, sur les 233 migrants recueillis au large de la Libye.