Barack Obama et Vladimir Poutine se sont retrouvés lundi à l'ONU à la recherche de solutions face au chaos en Syrie, sans cependant enregistrer de percées, en particulier sur la place à réserver à Bachar al-Assad.
De réelles divergences. A l'issue d'une rencontre d'environ 90 minutes qui avait débuté par une poignée de main glaciale, le président russe a évoqué un entretien "constructif, étonnamment ouvert" avec son homologue américain et parlé d'une possible coopération. Il a cependant mis en avant de réelles divergences sur les moyens de mettre un terme à une guerre qui a déjà fait plus de 240.000 morts.
"Ils ne sont pas des ressortissants syriens". Vladimir Poutine n'a pas exclu des frappes russes, mais a en revanche écarté l'envoi de troupes de combat au sol pour lutter contre les jihadistes ultra-radicaux du groupe Etat islamique (EI), mettant plutôt en avant sa volonté "d'aider davantage l'armée syrienne".
Preuve des tensions persistantes avec les Occidentaux, le chef du Kremlin n'a pas résisté à la tentation de tacler Barack Obama et François Hollande: "J'ai le plus grand respect pour mes homologues américain et français mais ils ne sont pas des ressortissants syriens et ne doivent donc pas être impliqués dans le choix des dirigeants d'un autre pays".