Au cœur de la ville blanche, le centre historique de Tel-Aviv, l’hôtel Alma est un bâtiment classé datant de 1925. Un hôtel cinq étoiles transformé en camp de réfugiés. Fernand, 79 ans, est arrivé dans la capitale avec sept membres de sa famille. "Là-bas, où nous étions, c'était infernal. On ne peut pas se mettre dehors. Ma femme est jusqu'à présent traumatisée. Dès que quelqu'un crie dans la rue, on croit qu'il se passe quelque chose", explique cet homme.
"Ils sont arrivés en détresse psychologique ou physique"
25 bénévoles les entourent dont Lena, 24 ans. Ils ne reçoivent aucune aide de l’État. La nourriture est offerte par un restaurant voisin et les chambres sont mises à disposition gratuitement par les propriétaires.
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"On a essayé de créer une bulle dans laquelle les familles se sentiraient en sécurité pour répondre à une précarité extrême. Ils sont arrivés en détresse psychologique ou physique. Il y a des gens qui sont même arrivés en pyjama", raconte la bénévole. Officiellement, le gouvernement ne prévoit pas un retour dans les zones évacuées à la frontière de Gaza et du Liban avant le 31 décembre 2023.