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Pérou : un ancien fonctionnaire nie avoir créé un réseau de prostitution au sein du Parlement

Europe 1 avec AFP . 1 min
Jorge Torres, ex-fonctionnaire du Parlement péruvien, nie avoir créé un réseau de prostitution au sein de l'institution.
Jorge Torres, ex-fonctionnaire du Parlement péruvien, nie avoir créé un réseau de prostitution au sein de l'institution. © Ernesto BENAVIDES / AFP

C'est une affaire qui a fait les gros titres au Pérou. Jorge Torres, un ex-fonctionnaire du Parlement péruvien, s'est défendu devant une commission parlementaire d'avoir mis sur pied un réseau de prostitution au sein de l'institution. Ce dernier avait déjà rejeté ces accusations dans la presse, il a été démis de ses fonctions le 13 décembre dernier.

"Je nie totalement" : un ex-fonctionnaire du Parlement péruvien s'est défendu jeudi devant une commission parlementaire d'avoir mis sur pied un réseau de prostitution au sein de l'institution. Principal suspect, l'ancien chef du Bureau juridique et constitutionnel, l'avocat Jorge Torres, a déclaré qu'il n'avait jamais recruté de femmes pour qu'elles proposent des services sexuels aux députés en échange de leur soutien aux projets de loi soumis au vote.

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Le scandale a éclaté après l'assassinat de l'avocate Andrea Vidal

Après des informations parues dans les médias, une commission parlementaire a ouvert une enquête, tout comme le parquet qui a annoncé des investigations préliminaires pour "le crime présumé d'exploitation sexuelle à l'encontre de femmes non encore identifiées".

"Il n'y a pas d'embauche de travailleuses pour qu'elles proposent des services (sexuels) à des fonctionnaires ou à des membres du Congrès, et encore moins pour générer des votes en faveur d'un projet de loi. Je le rejette et le nie catégoriquement", a affirmé l'ex-cadre administratif, proche du parti de droite Alliance pour le progrès (APP), lors d'une session retransmise par la chaîne parlementaire. Jorge Torres avait déjà rejeté ces accusations dans la presse, appelant le ministère public et la commission de contrôle du Parlement à enquêter.

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Le scandale a éclaté après l'assassinat de l'avocate Andrea Vidal, 28 ans, ex-conseillère et bras droit de Jorge Torres jusqu'à son licenciement en septembre. Andrea Vidal est morte le 17 décembre dans un hôpital de Lima, après avoir été criblée de balles avec le chauffeur du taxi à bord duquel elle circulait. Jorge Torres a été accusé d'avoir recruté des tueurs à gages pour assassiner Andrea Vidal par le programme de télévision "Beto a Saber", selon qui l'avocate était la recruteuse présumée des prostituées.

L'avocat a également rejeté ces accusations : "C'est absurde". Il a été démis de ses fonctions au Parlement le 13 décembre.