Publicité
Publicité

Philippines : première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Isabelle Souriment / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min
Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines.
Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines. © Isabelle Souriment / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Première mission effectuée aux Philippines pour le porte-avion nucléaire français Charles de Gaulle. Ce dimanche, l'ambassadrice de France a estimé que les exercices militaires étaient "encore plus importants", en vue des tensions croissantes en mer de Chine méridionale.

Le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle a effectué sa première mission aux Philippines, où l'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient "encore plus importants" en raison des tensions croissantes en mer de Chine méridionale.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique

"Compte-tenu de la montée des tensions, il est d'autant plus important de défendre le droit international et la liberté de navigation, que ce soit en mer ou dans les airs", a déclaré l'ambassadrice Marie Fontanel sur le pont du porte-avions, dans la baie de Subic, au nord de Manille. Le groupe aéronaval a rejoint vendredi la marine des Philippines pour ces exercices.

Constitué de quelque 3.000 marins, il avait quitté la France en novembre pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique, durant laquelle il doit intégrer régulièrement des frégates ou sous-marins de pays étrangers.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis rivalisent d'influence. Les Philippines cherchent pour leur part à renforcer leurs relations avec ses alliés face aux confrontations régulières entre Manille et Pékin en mer de Chine méridionale. Pékin y revendique la majeure partie de cette voie navigable stratégique.

En novembre, Manille avait annoncé l'achat à la France de 40 vedettes rapides de patrouille dans le cadre d'un accord 440 millions de dollars (environ 420 millions d'euros).