Plus de 100.000 réfugiés Rohingyas qui vivent dans des camps de fortune au Bangladesh risquent d'être emportés par des glissements de terrain ou des inondations lors de la mousson, selon un rapport des Nations unies rendu public lundi à Genève.
Également des risques d'épidémies. Il y a actuellement plus de 900.000 Rohingyas rien que dans le secteur de Cox's Bazar, dont environ 688.000 réfugiés qui ont fui la Birmanie depuis la fin août 2017. Le rapport souligne également les risques d'épidémies, notamment de diphtérie, qui a déjà fait 35 morts, et d'oreillons. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) mène actuellement dans les camps de Rohingyas une campagne de vaccination contre la diphtérie.