Kamala Harris 1:27
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Aviva Fried (correspondante d'Europe 1 aux États-Unis) // Crédit photo : Robyn Beck / AFP
Kamala Harris continue sa tournée électorale à travers les États-Unis. Avant le Nevada, ce samedi, avec un meeting à Las Vegas, l'actuelle vice-présidente et son colistier ont fait salle comble, ce vendredi en Arizona. Un rassemblement important dans un état frontalier clé, que les démocrates tentent de conserver, mais où ils sont à la peine. 

L'Arizona est un État important pour les démocrates, mais ils sont désormais à la peine dans ce territoire, notamment en raison de la question migratoire. L'immigration est un peu le talon d'Achille de Kamala Harris. Les Républicains ne se privent pas de répéter en boucle que si la frontière avec le Mexique est une passoire, c'est la faute de la vice-présidente en charge d'une partie du dossier migratoire. 

"Donald Trump a fait capoter l'accord parce qu'il pensait que ça l'aiderait à gagner l'élection"

Des arguments que la candidate a balayés : "Il y a quelques mois, nous avions l'opportunité de faire passer, avec les deux partis, la loi sur la sécurité à la frontière, la plus dure depuis des décennies. Mais Donald Trump a fait capoter l'accord parce qu'il pensait que ça l'aiderait à gagner l'élection". 

 

Kamala Harris a également voulu projeter l'image d'une candidate forte, bien loin du laxisme que lui reprochent ses adversaires : "J'ai été ministre de la Justice d'un État frontalier. Je me suis attaquée aux gangs internationaux, aux cartels et aux trafiquants d'êtres humains, et j'ai gagné". Un CV que Kamala Harris n'avait pas mis en avant lors de ses précédentes campagnes pour ne pas s'aliéner l'aile progressiste du parti. 

Le changement de ton signale qu'elle entend combattre les Républicains sur leur propre terrain, une stratégie qui pourrait s'avérer payante en Arizona.