Le 5 novembre, 244 millions d'Américains sont appelés aux urnes pour choisir qui sera leur président pour les quatre prochaines années. Ils ne désigneront pas un candidat, mais la couleur politique des grands électeurs puisqu'aux États-Unis, le président est élu au suffrage universel indirect par les 538 grands électeurs des 50 États.
Sept États-clés
Aux États-Unis, quand un candidat est arrivé en tête dans un État, il remporte tous ses grands électeurs. C'est la règle du "winner-takes-all" (ndlr : le gagnant prend tout). Ce système place donc les "swing states" au cœur de la campagne électorale. Car l'élection américaine risque de se jouer à quelques dizaines de milliers de voix près, dans une poignée d'États particulièrement disputés.
Parmi les 50 États que comptent les États-Unis, sept d'entre eux - l'Arizona, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Caroline du Nord, la Pennsylvanie et le Wisconsin - pourraient donner la clé de la Maison Blanche à Kamala Harris ou Donald Trump. Ce sont les "swing states", sept territoires qui ne penchent pas clairement pour un parti ou un autre.
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Donald Trump et Kamala Harris se concentrent sur ces États
En 2020, Joe Biden avait remporté la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan, l'Arizona et le Nevada, ce qui avait créé la surprise puisque tous ces États, à l'exception du Nevada, avaient opté pour le candidat républicain, Donald Trump, en 2016. À deux semaines du scrutin du 5 novembre, la course entre la vice-présidente américaine et l'ancien président est toujours aussi serrée. Tous deux multiplient donc les déplacements et meetings dans ces États pivots.