Dès le 15 novembre, le G20 se tiendra à Bali en Indonésie. D'ores et déjà, de nombreux dirigeants ont atterri dans la ville indonésienne, dont Emmanuel Macron qui est arrivé ce lundi matin. Grand absent du rendez-vous néanmoins : Vladimir Poutine, qui a prétexté un agenda trop serré et qui sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Cela n'empêchera pas la Chine et l'Inde d'être scrutées par l'Occident pour continuer à refuser de condamner l'offensive russe.
Faciliter la coopération économique
Au programme de ce G20 donc, des enjeux forts qu'attendent de nombreuses nations. Chaque année, le "groupe de vingt", soit les vingt pays les plus riches de la planète, se réunissent depuis la création du forum intergouvernemental en 1999. Chaque nation est représentée par son chef d'État ou de gouvernement, et des ministres peuvent aussi accompagner la délégation.
À la table des discussions, les membres du G7, le groupe des sept : la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, l'Angleterre, les États-Unis et le Canada. Ils sont accompagnés par d'autres grandes puissances comme la Chine, l'Inde, le Brésil ou encore la Russie et l'Afrique du Sud qui forment les fameux "Brics". Enfin, l'Australie, l'Argentine, le Mexique, l'Arabie Saoudite, la Turquie, la Corée du Sud et l'Indonésie viennent compléter le forum. En tout, ce sont 19 pays ainsi que l'Union Européenne qui se réunissent. À eux vingt, ils représentent 80% du PIB mondial, 75% du commerce international et les deux tiers des habitants de la planète.
Dès sa création, le G20 avait pour objectif de faciliter le dialogue et la concertation économique pour combattre les crises. Chaque année, le groupe établit un diagnostic partagé sur la situation économique mondiale afin de proposer une stratégie globale et coordonner les efforts de chaque nation et d'autres organisations internationales comme le FMI ou la Banque mondiale par exemple. Cette année, c'est Joko Widodo, le chef d'État indonésien qui préside le sommet. Une première pour le pays asiatique. L'an prochain, ce sera au tour de l'Inde de présider le sommet, 21 ans après sa dernière présidence.