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Rencontre tripartite entre Trump, Zelensky et Macron : une conversation «fructueuse»

Arthur de Laborde - Mis à jour le . 1 min
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky se sont retrouvés samedi à Paris avec Emmanuel Macron pour une réunion à trois.
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump et le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky se sont retrouvés samedi à Paris avec Emmanuel Macron pour une réunion à trois. Hans Lucas via AFP / © Frédéric Pétry / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont retrouvés samedi à Paris avec Emmanuel Macron pour une réunion à trois à l'Élysée. Un rendez-vous d'environ 35 minutes, en anglais et sans traducteur, qui s'est avéré "fructueux".

Une photo historique à l'Élysée avec Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Au centre : Emmanuel Macron qui tente de s'imposer comme le médiateur. Ce qui était initialement annoncé comme une succession d'entretiens bilatéraux, avec Donald Trump puis Volodymyr Zelensky, s'est finalement transformé en un rendez-vous tripartite d'environ 35 minutes, dans le secret du salon doré de l'Élysée, en anglais et sans traducteur.

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Une conversation "fructueuse"

En pleine crise politique sur le plan intérieur, Emmanuel Macron s’offre une respiration diplomatique. Dans un costume de médiateur, il a permis à Volodymyr Zelensky de plaider sa cause face à Donald Trump. "Ce rendez-vous a été possible grâce à la relation de confiance entre le président américain élu et le président français", assure un diplomate qui parle d'"une conversation fructueuse" et d’un "vrai gain pour les Ukrainiens".

Zelensky prêt à des concessions

Reste à savoir si ses échanges seront de nature à faire évoluer la position de Donald Trump. Il l’a dit à plusieurs reprises, il ne veut plus dépenser des milliards de dollars pour aider Kiev et souhaite même pousser le président ukrainien à négocier avec Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit.

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Volodymyr Zelensky n’écarte d’ailleurs plus totalement cette idée mais il pose ses conditions et exige surtout des garanties de sécurité, notamment une adhésion à l’OTAN pour tenter d’empêcher toute nouvelle offensive russe. Or, contrairement à Paris, Washington se montre jusqu'ici très réticent sur le sujet.