Trouvez des alternatives. C'est le maître-mot de la Commission européenne qui a dévoilé aujourd'hui, un plan pour sortir au plus vite des hydrocarbures russes. Pour y arriver, l'UE compte sur la sécurisation de certains de ces approvisionnements et sur les énergies renouvelables.
Bruxelles souhaite ainsi une refonte massive du système énergétique européen et veut sécuriser ses approvisionnements alternatifs en gaz et en pétrole. Actuellement, 45% du gaz consommé sur le continent provient de Russie. Pour réduire drastiquement ce chiffre, l'Europe a décidé d'augmenter progressivement ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis. Une stratégie également adoptée pour le gaz classique arrivant par pipeline depuis la Norvège, l'Algérie ou encore d'Azerbaïdjan.
Économies d'énergie
Mais la Commission européenne mise aussi sur la transition écologique pour se débarrasser du gaz, du pétrole et du charbon russe, définitivement. Pour y arriver, elle veut développer massivement les énergies renouvelables. L'idée de Bruxelles est ainsi de passer de 40 à 45%, la part du renouvelable dans le mix énergétique européen d'ici 2030. Afin d'atteindre cet objectif, l'UE devrait simplifier les procédures pour construire des parc éoliens et doubler la part de toiture solaire sur le vieux continent.
La Commission européenne souhaite aussi mettre l'accent sur les économies d'énergie. Bruxelles remonte ainsi l'objectif de réduction de notre consommation d'énergie, de 9 à 13% d'ici 2030. Une cible difficile à atteindre mais qui, selon cette dernière, le sera à condition de réaliser de très gros efforts en terme de rénovation de parc de logement européen.