Aux États-Unis, les témoignages accablants se multiplient à propos du producteur américain Harvey Weinstein. Après Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, les Françaises Emma de Caunes ou encore Judith Godrèche, c'est au tour de la comédienne Léa Seydoux de raconter mercredi comment elle a dû se défendre pour échapper à cet homme qui se serait jeté sur elle dans sa chambre d'hôtel.
"J'en étais malade". Une affaire qui a aussi des retombées politiques puisque Harvey Weinstein a été un important donateur du parti démocrate depuis les années 90. Mercredi soir, Hillary Clinton a assuré sur CNN qu'elle ne savait rien et qu'elle était totalement tombée des nues. "J'en étais malade, choquée, consternée. C'est quelque chose d'intolérable. C'était un aspect différent de l'homme que moi et beaucoup d'autres connaissions", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle américaine.
"À qui rendre cet argent ?" "Vous auriez dit que c’était votre ami ?", lui demande alors le journaliste. "Oui je l'aurais probablement dit. Les gens du parti démocrate ont bénéficié de son soutien et de son aide pendant 20 ans", assure Hillary Clinton. Mais lorsqu'on l'interroge sur la suite à donner à l'argent donné par Harvey Weinstein, elle répond : "À qui rendre cet argent ? Les autres, mes anciens collègues, disent qu’ils vont le donner à des œuvres de bienfaisance, et moi aussi je vais le faire, sans aucun doute".
En cure de désintoxication. Selon la presse américaine, Harvey Weinstein s'est envolé pour l'Arizona où il suivrait une cure contre l'addiction au sexe.