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Suspension des droits de douane : où en est-on ce matin ? Quelles taxes frappent encore l’Europe ?

Barthélémy Philippe . 1 min

Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président américain a annoncé mercredi à Washington une suspension pendant 90 jours des taxes à l'importation contre des dizaines de pays et partenaires. Mais certaines barrières commerciales récentes restent d'actualité.

C'est une spectaculaire marche arrière sur les droits de douane imposés au reste du monde. Donald Trump a annoncé mercredi qu'il augmentait encore les droits de douane sur les produits venus de Chine, désormais portés à 125% mais qu'il suspendait pendant trois mois les surtaxes imposées aux autres pays.

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L’Union européenne échappe donc momentanément aux 20% de droits de douane sur la quasi-totalité des biens qu’elle exporte aux États-Unis. Cependant, certaines barrières commerciales imposées par l’administration Trump restent d’actualité, à l'image de la surtaxe universelle de 10% sur les produits importés aux Etats-Unis, entrée en vigueur samedi dernier.

L'acier et l'aluminium toujours taxés

Deux autres paquets de sanctions commerciales sont toujours d'actualité. Les droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium européen qui s'appliquent depuis mi-mars, ainsi que les surtaxes du même niveau sur l'ensemble des voitures importées aux États-Unis.

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"Un gros soulagement pour l'Europe"

Malgré tout, la pause de 90 jours, annoncée par le président américain, est une bonne nouvelle pour l'Union européenne, souligne Éric Dor, professeur d'économie à l'IESEG. "C'est quand même un gros soulagement pour l'Europe et puisque certains pays prônent la modération et l'énième tentative de négociation, ça donne une chance à ces pays comme l'Italie de montrer concrètement ce qu'il en est. Qu'obtiennent-ils ? Est-ce que ça peut nous convenir ? Ce sera peut-être plus facile de faire le bilan après ces trois mois pour s'aligner finalement sur une position commune", glisse-t-il.

Mercredi soir, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a salué un début de retour à la raison économique.