Au moins quatre personnes sont mortes et de nombreuses autres ont éprouvé des difficultés à respirer quand du gaz, que l'on pense être du chlore, a été largué mercredi, en même temps que des bombes-barils, sur un quartier de la ville d'Alep en Syrie, selon un responsable hospitalier ainsi qu'un groupe de protection civile.
Des fragments de bombes bientôt analysés. Selon Hamza Khatib, qui dirige l'hôpital Al Qouds à Alep, il y a eu quatre morts par intoxication au gaz ainsi que 55 blessés, dont sept recevaient toujours des soins hospitaliers. Il a ajouté qu'il gardait des bouts de vêtements des patients ainsi que des fragments des bombes-barils comme preuves pour une future analyse.
La Protection civile syrienne, un groupe de sauveteurs présent dans des zones du pays détenus par les rebelles, a de son côté dit avoir constaté trois morts et 22 blessés après qu'un baril contenant ce que semble être du chlore s'est abattu sur le quartier de Zoubdiya, à Alep. Le groupe a ajouté ne pas être en mesure de pouvoir vérifier de manière indépendante la nature du gaz.
Une attaque au gaz il y a neuf jours. Il y a neuf jours, la Protection civile avait dit qu'un hélicoptère avait largué dans bonbonnes du gaz toxique au-dessus de la ville de Sarakeb, située dans le nord-ouest de la Syrie. Des enquêteurs de l'Onu ont établi qu'une attaque au gaz sarin avait fait plus d'un millier de morts dans la banlieue de Damas en août 2013. Les pays occidentaux avaient alors accusé le régime de Bachar al Assad, mais le gouvernement comme les forces d'opposition ont toujours nié avoir utilisé des armes chimiques.