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Anne Toulouse (correspondante aux Etats-Unis)/Crédits photo : Carlos Escalona / ANADOLU / Anadolu via AFP
Alors que le président Donald Trump a été victime d'une deuxième tentative d'assassinat, les services de sécurité américains attirent l'attention sur une situation inédite : ils doivent protéger le président en exercice et deux candidats, dont l'une est vice-présidente et l'autre ex-président. 

Le FBI a annoncé dimanche enquêter sur "une tentative d'assassinat" ayant pour la deuxième fois en deux mois visé Donald Trump, le candidat républicain étant "sain et sauf" et un suspect ayant été arrêté. Les services secrets ont ouvert le feu sur un homme armé. Cet homme, qui a un important casier judiciaire, est connu aussi pour avoir publié régulièrement des articles sur la politique et l'actualité. Cette deuxième tentative d'assassinat contre Donald Trump met en lumière un constat : les services secrets américains sont parfois débordés. 

Une campagne agressive

Le représentant des services secrets qui a assisté à la conférence de presse après l'arrestation du suspect a déclaré : "nous vivons une époque dangereuse" et il sait de quoi il parle.

Lors de l'enquête sur la première tentative d'assassinat de Donald Trump, les services de sécurité ont attiré l'attention sur une situation inédite. Ils doivent protéger le président en exercice et deux candidats, dont l'une est vice-présidente et l'autre ex-président. Ce qui leur vaut des mesures exceptionnelles dans une campagne particulièrement agressive.

Un agenda chargé

Ils doivent de surcroît protéger les quatre présidents en vie et leur conjoint, les visiteurs internationaux, parfois nombreux, comme la semaine prochaine lors de l'Assemblée générale des Nations Unies. Les services secrets sont constitués de 3.600 agents spécialement entraînés. Ils peuvent être renforcés par un nombre égal d'agents au service de la justice, les US Marshalls.

Lorsqu'il s'agit du président, ils peuvent demander le renfort de l'armée, une mesure qui pourrait être étendue aux deux candidats. Il s'agit non seulement d'assurer leur protection physique, mais aussi d'analyser les milliers de menaces de mort qui sont adressées au président présent et futur.