Trump vante ses tweets "ciselés", facteur clé dans sa victoire
Jeudi, le démocrate John Kerry, avait dénoncé cet usage intempestif de Twitter, affirmant que Donald Trump avait créé une atmosphère destructrice de "politique du chaos".
Le président américain Donald Trump a défendu dimanche son usage intensif de Twitter , expliquant que les réseaux sociaux lui avaient permis de contourner des médias biaisés dans la course à la Maison-Blanche.
"Ils sont bien ciselés. J'ai toujours été bon élève. Je suis quelqu'un qui réussit bien avec ce genre de choses", a-t-il déclaré sur Fox News à propos de ses tweets, qui ponctuent désormais la vie politique américaine, depuis l'aube jusqu'aux dernières heures de la soirée. Jeudi, l'ancien chef de la diplomatie américaine, le démocrate John Kerry, avait dénoncé cet usage intempestif de Twitter, affirmant que Donald Trump avait créé une atmosphère destructrice de "politique du chaos". Il n'est pas rare que ses messages, qui semblent parfois improvisés, contiennent des erreurs de syntaxe ou des fautes d'orthographe.
"Je suis traité injustement par les médias". "Je doute que je puisse être là sans les réseaux sociaux pour être honnête avec vous. Il y a des faux médias par ici ("fake media"). Je suis traité injustement par les médias", a poursuivi le président américain, lors d'une interview enregistrée vendredi. "J'ai une formidable plateforme, entre Instagram, Twitter et Facebook. Quand quelqu'un dit quelque chose sur moi, je peux m'en occuper. Sans ça, je ne pourrais pas me faire entendre", a encore déclaré Donald Trump, qui tweete souvent dès 6h30 du matin, avant les grandes émissions matinales.
.@POTUS: "I doubt I'd be here if it weren't for social media...bc there is a fake media out there. I get treated very unfairly by the media" pic.twitter.com/J1QcHk9Beg
— Fox News (@FoxNews) 22 octobre 2017
"Tweeter c'est comme une machine à écrire". "J'ai des amis qui me disent 'Oh, n'utilise pas les réseaux sociaux'. Mais vous voyez, je ne les appelle pas des 'tweets'. Tweeter c'est comme une machine à écrire. Quand je l'envoie, vous le mettez immédiatement dans votre émission. L'autre jour, j'ai envoyé quelque chose et deux secondes plus tard, je regarde votre émission et on en parle", a encore dit le septuagénaire qui compte plus de 40 millions d'abonnés sur son seul compte Twitter personnel.