Aux États-Unis, la campagne pour la présidentielle entre dans sa dernière ligne droite. Le 5 novembre prochain sonne les élections. Les sondages donnent Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude. Un duel serré où tous les coups sont permis.
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Des insultes de toutes parts
Le candidat républicain n'a jamais habitué son électorat à faire une campagne dans la finesse. Sa marque de fabrique, c'est d'attaquer sans relâche ses adversaires sur leur physique ou leur santé. Il affuble tout le monde de surnoms désobligeants. Joe Biden était par exemple surnommé "Joe l'endormi", soit "Joe l'escroc". Kamala Harris, elle, est devenue "camarade Kamala" sur fond d'accusations de communisme. Mais tout cela n'est rien comparé au langage employé lors de son dernier meeting.
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"Vous devez dire à Kamala Harris que trop, c'est trop. On ne peut pas te supporter. Tu es une vice-présidente de m**de", insulte Donald Trump, sans répit. Au cours du même événement, il s'est extasié sur la taille du sexe d'un célèbre golfeur. Une dérive dans les propos qui sert de munitions à Kamala Harris. La candidate n'hésite plus à attaquer l'ancien président sur son âge et son aptitude à gouverner. Un refrain repris par ses soutiens comme Barack Obama.
"Mais vous l'avez vu récemment ? Vous seriez inquiet si votre grand-père se comportait comme ça", avise Obama. Des arguments qui font bien rire la base de part et d'autres, mais qui pourraient ne pas séduire les électeurs indécis.