L'accalmie aura été de courte durée. Ce vendredi matin, le cessez-le-feu n'est plus d'actualité et la ville de Kiev a de nouveau été bombardée. Les chars russes progressent et après avoir atteint les faubourgs de Kiev, elle tente d'éliminer les défenses ukrainiennes à l'ouest et au nord de la ville.
Une pression militaire à Kiev
Le soleil est trompeur ce matin sur Kiev. Les sons de la guerre étaient de nouveau audibles dans l'ouest de la ville. S'il est difficile d'identifier tous ces bruits, nous pouvons constater le départ des roquettes et des missiles, probablement aussi des bombardements aériens. Plus loin, le roulement prolongé de l'explosion des bombes d'aviation résonnait dans la ville. Ces bruits étaient audibles de l'Ouest, ce qui signifie que la pression militaire s'effectue autour des secteurs d'Irpin et de Boutcha.
Au niveau des checks-point dans Kiev, qui contrôlent l'accès à la zone ouest de la ville, quelques blindés ont fait leur apparition. Un signe qui indique la nécessité ressentie par les autorités ukrainiennes de renforcer encore les défenses dans cette zone.
L'armée russe tente aussi d'éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale pour la "bloquer", a expliqué l'état-major ukrainien. S'il reste un peu moins de deux millions d'habitants dans la capitale - la moitié de sa population a déjà fui -, "Kiev s'est transformée en forteresse", a dit le maire, Vitali Klitschko a l'AFP.