Un véhicule lancé sur la foule. Le mode opératoire de l'attentat de Barcelone est devenu récurrent ces derniers mois, notamment en Europe. Depuis 2013, c'est ainsi la huitième attaque de ce type, dans six pays différents.
Encouragé par l'Etat islamique. La première fois que l'Europe découvre ce type d'attaque, c'est en mai 2013. Deux britanniques d'origine nigériane foncent sur un soldat dans l'Est de Londres avant de le larder de coups de couteau. Un an et demi plus tard, en septembre 2014, ce type d'attaque est officiellement encouragé par le groupe Etat Islamique. Dans un message audio, l'un de ses porte-parole appelle à attaquer des cibles par tous les moyens : "tuez-les avec votre couteau, renversez-les avec votre voiture".
Nice, 86 morts et 500 blessés. Quelques jours plus tard, ce message est entendu de l'autre côté de l'Atlantique. Un jeune Canadien radicalisé renverse et tue un policier à Montréal. Mais l'attaque de ce type la plus meurtrière reste bien évidemment l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016. Un homme lance son camion dans la foule sur la promenade des Anglais. Ce jour-là, 86 personnes perdront la vie dans ce terrible drame et plus de 500 autres ont été blessées. L'attaque a été revendiquée par Daech.
Londres, Stockholm, Barcelone... Revendiquée également, l'attaque du marché de Noël de Berlin fera 12 morts et 48 blessés quelques mois plus tard. Barcelone est la quatrième attaque du genre pour l'année 2017 après Stockholm, en avril, et surtout Londres par deux fois, le 22 mars, et le 3 juin. Des passants renversés, puis des assaillants qui sortent de leurs voitures armés de couteaux... Au total 13 morts et des dizaines de blessés. Attaques là encore revendiquées par l'Etat Islamique.