Le système informatique de l'aéroport a rencontré de premières difficultés vers 19h30 (17h30 gmt). Le temps que la source soit identifiée et le problème résolu, des dizaines de vols ont dû être annulés ou retardés, et des milliers de passagers sont restés coincés, ont dit les responsables de l'aéroport à la presse.
"Il s'agissait d'une cyberattaque", a indiqué mardi le ministre des Transports Oleg Butkovic. Le système n'est pas totalement rétabli, a-t-il ajouté, mais la situation est en train de revenir à la normale. Les équipes techniques sont parvenues à déchiffrer les messages des hackers - qui demandaient à "négocier" - "ce qui est hors de question", a ajouté le ministre.
Aucun "retard significatif"
Plusieurs spécialistes travaillent "d'arrache-pied pour limiter les conséquences de l'attaque", a ajouté Pero Bilas, l'un des directeurs de l'aéroport. "Nous sommes en contact avec toutes les compagnies aériennes et nous sommes ensemble en train de chercher des solutions", a-t-il ajouté en appelant les passagers à être patients.
Rien que mardi, 80 vols devaient décoller de Split — avec environ 25.000 passagers à bord. Aucun "retard significatif" n'était à noter dans l'après-midi. L'an dernier, 3,5 millions de passagers ont transité par Split — dont des centaines de milliers de vacanciers qui se rendent ensuite sur la côte et les îles adriatiques.
Cette attaque intervient seulement quelques jours après une panne informatique mondiale liée à une "mise à jour défectueuse" d'un outil du fabricant CrowdStrike.