"La direction de France Télévisions et les équipes de Télématin regrettent qu’une chronique à vocation humoristique ait heurté à juste titre de nombreux téléspectateurs." Le groupe audiovisuel public s'est platement excusé ce lundi après le sketch raté d'une humoriste invitée sur le plateau. "Nous présentons nos excuses et exprimons notre solidarité avec les victimes de l’attentat de Nice et leurs proches." Voilà les quelques lignes publiées par France Télévisions sur Twitter. Cela fait suite à la chronique de l’humoriste d’Alexandra Pizzagali quelques heures plus tôt. De plus, il s'agissait de sa première dans Télématin, sur France 2.
La direction de @FranceTele et les équipes de @Telematin regrettent qu’une chronique à vocation humoristique ait heurté à juste titre de nombreux téléspectateurs.
— France Télévisions (@Francetele) September 5, 2022
Nous présentons nos excuses et exprimons notre solidarité avec les victimes de l’attentat de Nice et leurs proches.
Le terroriste comparé à un "homme idéal"
Pour sa chronique, elle choisit comme sujet l’ouverture du procès de l’attentat de Nice. Et plus précisément d’ironiser sur la personnalité du terroriste.
"Amateur de salsa et de musculation. Pour l'instant pardonnez-moi mais cela ressemble quand-même beaucoup à mon homme idéal. Il semblerait que l'on soit sur un portrait de Ricky Martin de la côte d'Azur, on valide. Il était également un mari extrêmement violent, obsédé sexuel et zoophile. Bon… Qui n'a jamais… Non… On va y aller point par point… Mari extrêmement violent ? Elle l'avait peut-être cherché aussi ? En ratant une cuisson ou en donnant son avis…", déballait devant les présentateurs la jeune humoriste.
Une publicité lancée au milieu de la chronique
Aucun rire sur le plateau. Et encore moins sur les réseaux sociaux, où de nombreux téléspectateurs se sont indignés. La publicité est, en plus, lancée au milieu de sa chronique. Ce qui fait de la séquence un fiasco. Il ne s’agissait pas de censure, d’après l’humoriste qui a réagi sur Instagram un peu plus tard… Simplement une question de publicité programmée "à la minute près". L’émission avait un peu de retard.
En retour de publicité, l’humoriste avait tout de même eu un mot pour les victimes : "On est avec vous corps et âme. Vous méritez d'être entendues".