Michel Denisot propose un nouveau numéro de Conversations secrètes, mardi soir sur Canal+ à 22h50. Après Manuel Valls ou encore Christiane Taubira, il est allé à la rencontre d'Arnaud Lagardère (propriétaire d'Europe 1).
"Il y a un gros travail de préparation en amont". Il aura fallu six mois, "à partir du jour où on a commencé à en parler", pour que le numéro de Conversations secrètes se réalise, explique-t-il dans Le Grand Direct des Médias. Pour chaque invité, "il y a un gros travail de préparation en amont", décrit Michel Denisot. "Comme c'est une relation qui se fait en confiance, (...) cela demande du temps", indique le journaliste. Il n'y a eu aucun sujet tabou. Arnaud Lagardère "n'a pas demandé à revoir le montage", précise-t-il encore.
"Ça crée un ton très différent". Le principe de Conversations secrètes est simple : "l'invité choisit un parcours qui a un sens par rapport à sa vie et ensuite, c'est une conversation avec des caméras qui sont très loin de nous", raconte Michel Denisot. "Ça crée un ton très différent, on tourne beaucoup plus longtemps", assure l'ancien présentateur du Grand Journal. Selon lui, le procédé permet aux invités d'être "de plus en plus eux-mêmes" à mesure que l'interview se déroule.
"Il a une vraie rupture avec sa mère". Durant l'émission, les téléspectateurs pourront notamment voir Arnaud Lagardère évoquer longuement son père, Jean-Luc. "Quand ses parents se sont séparés, il avait onze ans", indique Michel Denisot. "Il a choisi de vivre avec son père, ce qui est assez rare dans les divorces", poursuit le journaliste. "Il a une vraie rupture avec sa mère, dont il parle longuement dans l'émission", détaille Michel Denisot. "Dans son esprit, il est dans la lignée de son père. (...) Il est un héritier dans tous les sens du terme", dépeint encore le journaliste.