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Alexis Patri , modifié à
Invité de "Culture Médias" à l'occasion de la rentrée de "Sept à Huit", le journaliste et présentateur Harry Roselmack s'est exprimé pour la première fois dans les médias sur sa participation du 3 juin dernier à la manifestation interdite du Comité Adama Traoré contre les violences policières.
INTERVIEW

"Au-delà d'être un observateur de la société, je suis aussi un citoyen." Harry Roselmack était vendredi l'invité de l'émission Culture Médias, sur Europe 1. Il a détaillé, au micro de Philippe Vandel, la rentrée télé de son émission Sept à Huit, qui revient sur TF1 dimanche 6 septembre avec une nouvelle formule (voir encadré). Le journaliste et présentateur, fils de CRS, s'est également exprimé sur sa participation à la manifestation interdite contre les violences policières le 3 juin 2020, organisée notamment par le Comité Adama Traoré. 

"J'aime la police"

Le journaliste a rappelé le rôle de la police dans la société et son lien familial fort avec cette profession. "Il est vrai que la question des violences policières, et je suis bien placé pour en parler car mon père était CRS, nécessite qu'on se mobilise", a-t-il indiqué. "Je suis allé à cette manifestation d'une certaine manière pour défendre la police. J'aime la police. Mais je veux que la police soit comme mon père était policier : avec une vraie éthique, avec un vrai sens des responsabilités. La police est le garant de l'ordre républicain. Elle ne peut pas, encore moins que des citoyens lambdas, avoir des débordements et faire des choses répréhensibles par la loi."

Le présentateur de Sept à Huit a ensuite expliqué pourquoi il s'est senti à sa place dans cette manifestation, certes interdite mais encadrée et non dispersée par la police. "Il y avait beaucoup de gens qui étaient comme moi. Les manifestants n'étaient pas des personnes qui veulent la disparition de la police. Il n'y a pas d'anarchistes dans ces manifestations. Il y a juste des gens qui protestent contre des pratiques qui sont inadmissibles, d'autant plus de la part de la police. Et donc j'étais en phase avec ces gens-là."

Harry Roselmack s'était déjà exprimé sur ce sujet, au lendemain de la manifestation. Mais pas dans les médias : il l'avait fait uniquement via un message posté sur sa page Facebook, aujourd'hui rendu inaccessible.

La rentrée de Sept à Huit sur TF1

> L'émission, qui sera diffusée le dimanche de 18h30 à 19h45, s'offre un "coup de frais" avec un nouveau générique et un nouvel habillage. L'émission sera précédée par Sept à huit life, de 17h15 à 18h30.

> Audrey Crespo-Mara reprend l'emblématique "Portrait de la semaine", créé par Thierry Demaizière. Elle conserve la même recette de l'intervieweur dont on entend les questions mais qui n'apparaît pas à l'écran.

> Le premier portrait de la saison est consacré à l'humoriste Jean-Marie Bigard, qui confirme sa volonté de se lancer en politique et sa candidature à la présidentielle.

> Un reportage est consacré au soulèvement populaire contre la dictature en Biélorussie.

Retrouvez l'interview complète d'Harry Roselmack au micro de Philippe Vandel :