La radio a 100 ans. Si ce n'est pas le cas de Patrick Bruel, ce média l'a accompagné toute sa vie durant. À l'occasion des célébrations de ce centenaire, le chanteur et acteur est interrogé pour Anne Roumanoff sur ses meilleurs souvenirs de radio, dans l'émission Ça fait du bien où il était invité mardi. "La radio, pour moi, représente du rêve et de l'imagination et du fantasme : qui se cachait derrière ces micros ? Quels sont ces événements qui nous ont fait rêver ?", explique-t-il.
Salut les copains et les 45 tours à la pelle
Et parmi les stations qui ont bercé sa vie, il y a évidemment Europe 1. "J'écoutais Salut les copains", se souvient Patrick Bruel. "C'est Jean Frydman qui a créé Europe 1 et qui a participé à l'élaboration de SLC, c'est l'ADN d'Europe. Je pense toujours qu'il ne faut pas perdre son ADN. Europe 1, c'est la politique, c'est la musique et c'est les jeunes."
Une jeunesse que Patrick Bruel a passée à appeler les stations de radio. "J'ai participé à des émissions quand j'étais très jeune. J'avais 10-11 ans et j'appelais une émission sur Europe 1 pour gagner les disques", raconte le chanteur. "J'ai gagné plein de 45 tours en répondant à des questions sur la chanson."
"Les caméras enlèvent une part de mystère"
À la radio, le jeune Patrick Bruel écoutait aussi les matchs de football. "À l'époque, il n'y avait pas la Ligue des champions", précise l'acteur. "Je me souviens d'un match de foot, un Saint-Étienne-Split, que j'avais écouté secrètement dans mon lit. C'était un match retour, après une défaite 4-1 en Croatie, mais gagné 5-1 à Saint-Etienne."
"Imaginer les choses étaient très différentes de les voir", compare Patrick Bruel, qui regarde aujourd'hui les matchs de football à la télévision. "Aujourd'hui, vous mettez des caméras dans les studios de radio. C'est sympathique et c'est tant mieux. Mais on enlève une part de mystère."