Magali Berdah ne "peut plus vivre normalement". Invitée dans l'émission Culture Médias de Philippe Vandel ce mardi matin sur Europe 1, la fondatrice de l'agence d'influenceurs Shauna Events, a dénoncé le cyberharcèlement qu'elle subit depuis la plainte déposée par le rappeur Booba pour "pratiques commerciales trompeuses". À la suite de cette plainte, une enquête a été ouverte par la justice.
"Je n'arrive plus à travailler"
Selon la plainte, "il apparaît un système d’escroquerie complexe et organisé, centralisé par la société Shauna Events", un "système alimenté par la passivité des réseaux sociaux et particulièrement Instagram et Snapchat utilisés par les influenceurs pour promouvoir les arnaques". Des faits niés par la principale intéressée, qui dit vivre un enfer depuis la médiatisation de cette affaire. "Je n'arrive plus à vivre normalement et à travailler", déplore Magali Berdah au micro de Philippe Vandel.
"Je supplie la justice"
Depuis plusieurs mois, elle accuse Booba de harcèlement et a obtenu l’ouverture d’une enquête. Celle-ci est ouverte au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris depuis le 1er juin, notamment pour menace de mort, harcèlement par un moyen de communication électronique et injure publique à raison de l’origine et du sexe. "Je vis ce procès médiatique comme une condamnation à mort", confie Magali Berdah, les larmes aux yeux, lors de son passage dans Culture Médias.
"Si j'ai fait quelque chose de mal, punissez-moi"
La fondatrice de Shauna Events lance un appel à la justice, qu'elle "supplie" d'agir. "Je rêve d'y aller pour que ce soit réglé parce que Booba, ce n'est pas la justice, ce n'est pas la répression des fraudes. Moi, j'ai toujours répondu à la répression des fraudes. Ils nous contrôlent très régulièrement. Ils n'ont pas attendu Booba non plus. On répond systématiquement à leurs questions parce que c'est obligatoire", se défend-elle sur Europe 1."Nous n'avons jamais été sanctionnés jusqu'à présent. Et si j'ai fait quelque chose, si j'ai fait quelque chose de mal, punissez moi, mais il faut arrêter, c'est un massacre", conclut Magali Berdah.